Les actifs des industries sont au cœur des activités de production des organisations. La durabilité des actifs (convoyeurs, concasseurs, ponts, réservoirs, réseaux de tuyauterie, équipements de levage, bassins de résidus, bâtiments, moteurs, pompes, structures, etc.) se révèle d’une importance capitale.
Par souci d’efficience et d’efficacité économique, mais aussi environnementale, il est essentiel pour les gestionnaires de garder une bonne santé globale de leur parc d’actifs. Prolonger leur vie permet de reporter ou d’accélérer certains investissements importants. La pression financière s’amoindrit naturellement par leur longévité.
Il en est convenu, le remplacement d’actifs est la pire des solutions à moins qu’il soit exécuté dans le cadre d’un investissement étudié, planifié et échelonné en plus de tenir compte du maintien de la production. Les arrêts imprévus génèrent des pertes astronomiques autant en réparation, en production qu’en relance des machines. Voilà la raison pour laquelle les entreprises cherchent à atteindre un protocole de maintenance prédictive viable. Toutefois, les défis sont grands pour y arriver. Plusieurs éléments rendent l’adoption de cette pratique complexe.
Le remplacement d’un actif critique sur un site minier, par exemple, est pratiquement impensable en raison de ses caractéristiques uniques. Le maintien de sa bonne santé est absolument essentiel au bon fonctionnement de la production bien qu’il soit généralement âgé de plusieurs dizaines d’années. Il s’agit là d’un défi important. L’âge de l’actif complexifie le travail des équipes de maintenance, car les pratiques de maintien ont forcément évolué. Les standards d’ingénieries ne sont plus les mêmes aujourd’hui qu’il y a 50 ans. L’historique des observations, des inspections et des activités de maintenance vaut donc son pesant d’or.
Il semble capital que les équipes de gestion des actifs puissent être en mesure de rassembler les données nécessaires concernant l’état d’un actif. Toutefois, le constat est le même dans la grande majorité des organisations de toute taille; il subsiste de mauvaises pratiques d’affaires et plus spécifiquement de gestion des données. La multiplication des formats et la décentralisation des données semblent généralisées. À ce problème s’ajoute une inefficacité opérationnelle dans le traitement des données. Un rapport de santé d’actifs complet et de qualité peut prendre des mois à produire. Les ingénieurs doivent effectuer des demandes d’analyses externes, trouver des documents papier et entrecouper les informations autant bien que mal. Le pire peut se produire durant l’attente d’un rapport.
Les gestionnaires quant à eux désirent avoir les informations nécessaires, afin de prendre des décisions éclairées, rapides et efficaces. Aucun gestionnaire ne veut être en mode réactif. Il est impératif de mieux planifier les activités d’inspection ou de maintenance. Pour y arriver, il est difficilement envisageable de compter sur l’appui d’une hausse du personnel. Le personnel qualifié se fait rare et trop souvent des personnes d’expériences partent à la retraite sans avoir transféré leur précieuse connaissance à l’organisation.
Les outils numériques sont ainsi essentiels pour obtenir une meilleure vision sur la santé des actifs au moment et à l’endroit désiré. Il est possible avec des outils comme celui de BEAP | Plateforme de centraliser les informations d’inspections, d’études, de maintenances et de réparations passées à un seul endroit de façon structurée. Les gestionnaires et les firmes d’ingénierie pourraient bénéficier d’une donnée facilement et rapidement consultable. Il s’agit d’un gain majeur pour les propriétaires d’actifs.
Par la numérisation et l’importation des données d’actifs, il devient possible d’obtenir une traçabilité complète de la vie d’un actif de l’évènement le plus récent jusqu’aux plans d’origine de l’actif. Cette richesse d’information est fédératrice. Avec l’entrainement d’algorithmes, il devient possible de mieux prévoir les actions à prendre afin d’étirer la vie de l’actif pour ainsi répondre aux exigences économiques et environnementales.
Par ailleurs, la numérisation complète des opérations de gestion d’actifs révèle des gains majeurs en temps. La collecte, le calcule, l’analyse et la visualisation des données peuvent s’exécuter sous une même plateforme. Il ne sera plus question de papier, de retranscriptions de données manuelles ou de rapport PDF et Excel.
Les problématiques vécues par les gestionnaires de parcs d’actifs pourraient devenir choses du passé. Une solution numérique telle que décrite ne peut que devenir la norme pour répondre aux impératifs économiques et environnementaux.